Compte rendu du VMA Au Castellet, we du 12 avril 2014 en 3G

[ALF]

Ha bon y avait des bières ?!!! 
Ouais WE pourri, à refaire très vite
Bravo chef 
Le panda va (enfin) se coucher, claqué et chaud la gueule !!!

[Sylvain]

LES PHOTOS, LES PHOTOS, LES PHOTOS 

[chef]

Des photos du week-end :
http://www.chef-racing.com/pages/resultats.htm
Peut-être une vidéo si j'y arrive...

Et la compte rendu de Sylvain  :

Intro
Le circuit du Castellet, mythique pour de nombreux motards amateurs d’endurance, accueillait les 5 et 6 avril le championnat de France VMA mais également l’ICGP, le championnat d’Europe d’endurance classique, des démonstrations, etc. Bref un weekend très chargé !
Le tracé en quelques chiffres : 5.8 km dans sa configuration la plus longue comme ce weekend, de 10 à 25 m de large, 25 virages et 3 longues lignes droites.
Ce tracé est rapide, c’est donc un circuit sur lequel les gros moteurs peuvent s’imposer devant l’agilité des petits cubes. Julien avait donc une bonne occasion de briller au scratch ici et c’est le couteau entre les dents qu’il est venu en découdre.
Essais
La séance d’essai libre du vendredi matin a été en grande partie tronquée à cause de nombreuses chutes : Julien a pu redécouvrir le circuit (il y avait déjà roulé en démonstration et notamment tâté du bitume dans la dernière courbe avant la ligne droite des stands) mais il n’a pas eu le temps d’y prendre ses marques. Cette séance a quand même permis à notre Chef d’adapter la démultiplication de sa Kawa en montant le pignon adéquat.
Les essais « qualif » se sont déroulés l’après-midi du vendredi par un temps clément. La météo n’est pas un détail ici car quand le mistral s’y met, le pilotage peut vite devenir périlleux ! Julien a décroché la 13ème place sur une trentaine de participants, soit un départ en 5ème ligne, avec un temps de 2min47s. On notera également une vitesse de pointe de plus de 220 km : pas mal pour un moteur stock de plus de 30 ans !
Manche du samedi
Il fait beau, la moto s’est bien comportée aux essais et Chef ne montre pas de signe d’anxiété : cette première manche se présente bien !
Après un tour de chauffe les pilotes prennent leurs places sur la grille, la tension monte, les feux passent au vert et ils partent… Plus ou moins bien… C’est plutôt « moins » pour Julien dont le moteur s’engorge avant de repartir rageusement. Heureusement ce départ moyen sera vite oublié car il pointe déjà à la 7ème place à la fin du premier tour. Et il continuera à remonter ainsi tout au long de la manche de 7 tours. Lors du dernier tour, il est 3ème mais nous le verrons malheureusement se faire doubler dans le dernier virage, celui qui lui a laissé un mauvais souvenir, et il n’arrivera pas à reprendre l’avantage avant la ligne d’arrivée.
4ème au scratch et 2ème de sa catégorie avec un meilleur temps en course de 2min40s et une vitesse de pointe de 232 km : que du positif !!!
Deuxième manche
Fin de matinée du dimanche, des conditions favorables et surtout un Chef remonté à bloc : hors de question de louper le départ et bien décidé à ne pas se laisser voler le podium !
Effectivement, c’est un départ canon de la 159, qui passe de la 13ème à la 2ème place rien que le temps d’avaler la ligne droite des stands. Il boucle le 1er tour à cette même place, ses amis -supporters de la première heure- sont surexcités. Il se fait passer par une Ducati dans le « maudit virage » avant les stands et passe donc la ligne 3ème. Mais c’est avec une immense déception que nous voyons les commissaires de piste agiter les drapeaux rouges, synonymes d’interruption de la course : un moteur a répandu son huile sur la piste et le timing très serré de la journée ne permettra pas de faire un nouveau départ. C’est donc sur une 3ème place au scratch et 2ème de sa catégorie mais sans marquer de point (manche annulée) que l’épisode Castellet se termine.
conclusion
Bien sûr, Julien est déçu de ne pas avoir pu monter sur le podium alors qu’une 2ème ou 3ème place semblait assurée en 2ème manche mais il a quand même sacrément bien bossé ! Une moto fiable et performante, un pilotage propre et des temps en constante amélioration : Chef a bien mérité son surnom au Castellet ! Le championnat ne vient que de commencer mais la suite est pleine de promesses pour notre pilote.

Sylvain de LoKo Design